Bon anniv' ma jolie mamzelle!
Ben non, ce n'est pas la suite de "Un peu bizarre", parce que j'ai lamentablement échoué dans ma mission qui était de l'écrire... Mais j'ai quand même fait un petit OS pour toi, tu vois!
J'espère qu'il te plaira... *a peur, Lol*
Bizou, bizou...
Dialogue. Je te hais parce que tu es beau.
Je te hais parce que tu me serres contre toi à m’en froisser les côtes.
Je te hais parce que tu goûtes le sel et le vent.
Je te hais parce que tu me dis que tu m’aimes.
Je te hais parce que tu crois que tu m’aimeras toujours.
Je te hais parce que je n’arrive pas à y croire.
Je te hais.
Et puis...
Je t’aime parce que tu es beau.
Je t’aime parce que tu me serres contre toi à m’en froisser les côtes.
Je t’aime parce que tu goûtes le sel et le vent.
Je t’aime parce que tu me dis que tu m’aimes.
Je t’aime parce que tu crois que tu m’aimeras toujours.
Je t’aime parce que moi je n’arrive pas à y croire.
Je t’aime.
***
Je ne suis pas beau. Je suis juste une façade, un sourire.
Et si je te serre contre moi c’est pour que tu me remplisses.
Je goûte le sel parce que j’ai retenu trop de larme et je goûte le vent parce que j’ai soif de liberté.
Je ne te dis pas que je t’aime: je le pense tout bas et tu l’entends.
Je ne crois pas que je t’aimerais toujours: je le sais.
Et je te ferais y croire. Tu verras.
***
Tu es un incurable optimiste, un imbécile. Tu n’es pourtant pas heureux. Tu ris trop fort.
Tu n’as jamais pleuré devant moi. Mais parfois, je crois que tu n’as jamais pleuré.
Moi je pleure souvent dans tes bras - je te hais aussi pour ça.
On est lâche. On ne dira jamais rien à personne. Et ça finira mal, n’est-ce pas?
J’ai l’impression que mon coeur se brise déjà, dans l’attente du drame...
***
Je ne suis pas optimiste, je tente de survivre. Je survis. Sauf quand je suis en toi. A ces moments-là, je sens mon sang couler dans mes veines et mon coeur battre.
J’ai souvent pleuré devant toi mais mes yeux sont restés secs.
Tes larmes m’apaisent et me soignent. Elles me sont précieuses.
Nous ne sommes pas lâches. Juste réalistes. Je ne veux pas que mon rêve éclate à cause de quelques jaloux qui ne comprendraient pas.
Ca ne finira pas mal, parce que tu seras quand même là, dans ma tête, avec tes larmes qui n’en finissent pas de couler...
Mon coeur aussi est brisé, ne t’en fais pas.
***
Va-t’en.
***
Je serais scotché à tes pas.
***
Je suis ton opposé. Ton négatif.
***
Mais au fond, on est pareil.
***
J’ai envie parfois de te cogner jusqu’à ce que le sang coule...
***
J’ai envie parfois de m’endormir pour toujours au plus profond de toi...
***
Tu es mon secret, ma blessure, ma maladie incurable.
J’ai souvent l’impression que tes yeux reflètent l’éternité et que tes lèvres aspirent mon âme.
Si je dois mourir un jour, j’espère que ce sera de ta main.
On sera vieux. On oubliera tout ça.
***
Tu es ma torture, mon double, mon poison.
J’aimerais pouvoir aspirer ton âme, mais je ne la possède jamais tout à fait. Vend-moi ton âme!
Je te promets de te tuer un jour.
Et je te promets de ne jamais rien oublier.,Même amnésique le souvenir de tes mains restera.
***
Reste avec moi...
***
Je suis là.
Deux silhouettes noires qui se mêlent et deviennent blanche. Un baiser pour se tatouer l’éphémère sur le front, se le calquer au fond des yeux. Lui et toi, toi et lui. Ensemble. Pour toujours comme dans un rêve.
FIN.