vive les associations des chipmunks et des grizzlys!!

comme vous aurez pu deviner, voilà un texte écrit avec Halky. hum, désolée à ceux à qui je l'ai déjà fait lire...

Mer

Elle fixe l'immensité d'eau qui se balance avec molesse. Autant d'eau salée, c'est comme si toutes les larmes du ciel avaient atterri là... Peut-être à cause de cette ressemblance avec les larmes, la mer la rend toujours triste. Triste et aussi... ces vagues qui roulent comme une caresse les corps des noyés jusqu'à les rendre tout lisses, tout doux,comme des galets... Oui, la mer dégage aussi une certaine tendresse. Son chant lointain l'appelle, dispensant de vagues promesses dans l'air humide...
Il arrive auprès d'elle. Sans la regarder. Il fixe lui aussi l'immensité. Les choses sont si belles, quel que soit le moment. Des larmes. Il en a tellement assez d'en arracher aux gens. Mais pourtant il continue. Toujours insatisfait. Toujours allant de l'avant. Ou plus profond. Comment la regarder sans honte. Il se dégoûte. Toutes ces promesses brisées. Ces espoirs gâchés. Il baisse la tête.
Elle est consciente de la présence à ses côtés, de la main si proche qu'un seul geste suffirait à la frôler... elle ne tourne pas la tête. Elle ne bouge pas. Elle voit sa vue qui se trouble comme si elle regardait à travers du verre dépoli. Elle sent à peine le liquide sur ses joues glacées, mais elle sent sur ses lèvres un peu gercées le parfum salé des larmes. Elle sent un frisson la parcourir. Alors comme dans un sursaut elle tend la main vers celle immobile de l'autre.
Il voit la main tendue du coin de l'oeil. Une larme perle au coin de son oeil. Il relève la tête et la regarde, le visage triste, la larme coulant lentement.
"Excuse moi... je n'aurais pas du venir."
Il prend sa main, la repose tendrement contre sa douce poitrine sanglotante de jeune fille amoureuse avec un sourire désolé.
Puis réprimant un sanglot il se retourne et part.
Dos aux larmes, dos à la mer.

Etincelle






Il se rappelle ce jour d'été.
Il marchait sur cette pelouse, ses amis un peu plus loin.
La chaleur, les vacances, le bonheur.
Le sourire aux lèvres, il marchait.
Il lève un peu la tête et leurs regards se croisent.
Elle tient à la main un de ses petits feux d'artifices au bout d'une baguette
Le feux d'artifice projette une sphère d'aériennes étincelles
Ses yeux scintillent d'éclats dorés
Il y a des fragments de lumière qui s'agitent dans son regard malicieux
Il lui sourit, bêtement, se met même à rire.
En été le bonheur est si simple, si présent.
Il avance vers elle, le sourire aux lèvres, lui aussi captivé par les étincelles et par ses yeux...
Il ri encore un peu; ils se mettent à rire de concert, comme ça, sans raison.
Dans l'air chaud et vibrant leurs deux rires retentissent, se mêlent, avec leurs notes égrenées
Et les étincelles de ses yeux dansent un peu,
Les minuscules lueurs semblent rire avec eux...
Et sans paroles ils inscrivent en leurs coeurs la moindre seconde, la moindre étincelle.
Ils se rapprochent, leurs mains se rencontrent.
Les étincelles ralentissent, comme rythmant leur amour naissant.
Et lorsqu'elles s'arrêtent, leurs yeux sont déjà clos, leur corps enlacés.
La dernière étincelle entre leurs lèvres.
Gardée.
Au coeur de la tendresse, l'étincelle d'un feu qui ne prendra jamais.


Par la fenêtre il regarde la neige tomber dans un silence ouaté.
Il est seul. Il a froid.

oh!
celui là j'osai pas le mettre puisqu'il doit faire partie de ton encyclopédie

ben vu que mer aussi...

ah? mais c'était un mot choisi par moi au hasard, il était pas sur ta liste, contrairement à étincelle > <

triste
et j'aime bien

merci!!! *doutait que quelqu'un réponde à ce topic*

de rien (il ne faut pass désespérer)

lol est ce que tu arrives à déterminer qui a écrit quoi?

je n'essaie même pas... (tu viens demain?)

hum why not (si ma mère me paie le restau... *sifflotte* au fait je te dois combien?)

hum....
*sort un papier*
9 euros
mais c'est pas hyper urgent...

doit 9 euros à la souris et 10 euros au bébé chat tigré... v_v arggh!! > <

au risque de me répéter: c'est pas urgent