Lilys
Papatte chanceuse le retour de la vengeance
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Localisation : devant l'ordi,lisant des fics,buvant de l'anthésite et épongeant les litres de bave
Date d'inscription : 17/07/2005
 | | Sujet: NIRVANA vs HP! Dim 4 Déc à 23:35 | |
| Bref...défi de base...Un sévy/Moony...sans lemon explicite et basé sur la chanson de NIRVANA:Lithium...Autant que c'était aps simple...D'autant plusq ue je n'ai aps pris la version "connue" de Lithium,mais le tt premier jet que Kurt en a fait dans son journal intime dont j'ai la traduction...Donc etbien,voilà ce que cela donne...
Apprentissage:
Lithium:
Je suis si heureux car aujourd'hui j'ai trouvé mes amis
Ils sont dans ma tête
Pov Moony:
Mon 22ème anniversaire...Le premier depuis...depuis ce jour maudit où j'ai perdu mes amis,perdu ma vie...Je sais bien que me saoûler n'arrangera rien mais c'n'est pas vraiment important...Je suis déjà malade,affaibli par cette foutue pleine lune d'hier et l'alcool a cette emprise sur moi encore plus rapide,je délire un peu...ils sont là...C'est stupide n'est-ce pas?Pourtant,j'ai comme l'impression de les voir encore,de sentir leur présence...Ils me manquent tellement...
Je m'endors à moitié sur ce vieux divan qui meuble l'unique pièce de cette cabane pourrie,ruminant de sombres souvenirs,l'alcool qui m'embrume le cerveau n'arrange pas les choses et je bougonne encore plus lorsque des coups frappés à la porte me tirent de ce quasi coma éthylique.Je vais ouvrir,titubant quelque peu et faisant pivoter le panneau de bois humide pour laisser apparaître un homme...Un homme que je connais froid et dur,que je sais ennemi et pourtant si proche de moi quelques fois,proches de nous,Maraudeurs...
L'alcool m'empêche de m'interroger et de l'interroger vraiment sur l'objet de sa visite et je le laisse entrer, vaguement conscient que ni lui ni moi n'avons ouvert la bouche...Que fait-il ici?
Les questions s'éloignent aussi vite qu'elles sont apparues lorsqu'il s'assoit sur ce vieux canapé miteux sur lequel j'étais fort occupé à me saoûler quelques instants plus tôt. Je suis surpris par son mutisme, ça ne lui ressemble pas, pas du tout même... mais je n'ose pas engager la conversation, en fait, je ne sais pas quoi dire, j'attends qu'il prenne la parole et les secondes, les minutes s'égrènent ainsi dans un silence trouble et inconfortable mais qu'aucun de nous ne semble oser briser, face à face dans cette pénombre qui nous empêche de réellement nous dévisager... Ou bien s'agit-il de l'emprise que l'alcool à encore sur moi et ma vue? Parti dans me pensées, je ne remarquai pas qu'il avait esquissé un geste...sa capuche tomba... et il parla, me faisant redescendre sur terre. Et je l'écoutais. J'écoutais sa voix grave et monocorde, quelque peu brisée à certains moments, essoufflée de ses longues phrases et qui continuait encore et encore à débiter ce flot de paroles qui m’intriguait... non, qui m'étonnait serait plus juste. Il vidait son sac, il m'expliquait le pourquoi du comment, comme si j'étais le dernier rempart de sa vie passée, de ses péchés, sa dernière chance de sauver son âme... Il parlait encore et encore, me narrant ce qu'avait été sa vie, son enfance plus ou moins agréable, l'engrenage qui l'avait lié à ce maître tant admiré et tant haï à la fois, cette haine qu'il rejetait sur lui-même, le dégoût profond que son être entier lui provoquait...
Je suis si moche mais c'est pas grave car toi aussi
Nous avons cassé nos miroirs
Pov Sévy:
Et je continuais à parler, à déverser un peu de ma douleur en lui, de ma rancoeur surtout... Après tout, il avait bien le droit de savoir, il avait perdu bien plus que moi dans cette histoire... J'ai toujours été seul et je m'en accommode car j'ai autrefois eu assez d'amour maternel pour mener une vie solitaire mais lui, lui vient de tout perdre, ses seuls amis, sa seule famille... Son amant aussi que j'aurais bien fait mien même si je ne l'aurais jamais avoué pour tout l'or du monde, je le haïssais bien trop pour ça...
Et je parlais encore et encore, attendant peut-être un mot, un geste, une simple réaction de sa part... Qui ne venait pas... Et le silence retomba lorsque j'eu enfin fini de déballer ma vie... J'attendis encore... Il semblait tétanisé et pourtant, il ouvrit lui aussi la bouche et m'avoua que le sentiment qui m'animait vivait aussi en lui, que cette répulsion était également sienne et que, quelque part, nous étions semblables... n'est-ce pas? Que les jours se suivaient encore, que le soleil se levait toujours, que la vie se ressemblait, jour après jour... Et que cette pseudo vie semblait pour lui plus proche de la mort qu'autre chose même s'il continuait encore...
Dimanche matin ressemble aux autres jours pour ce que j'en ai à faire
Et je n'ai pas peur
Hébété j'allume des cierges car j'ai trouvé Dieu
Pov Moony:
Je ne sais plus trop ce que je dis, c'est un peu comme si ses paroles avaient atteint les miennes pour s'exiler de cette pièce témoin de notre rancoeur à tous deux... Pourquoi l'ai-je laissé entrer? Nous parlons de choses si étranges, si éloignées de ce que nous connaissons habituellement l'un de l'autre. J'apprends à le laisser me découvrir et m'extorquer ce que je ressens sans oser l'avouer, autre qu'à moi-même...C'est pourtant ce qu'il a fait il y a quelques instants, c'est un juste retour des choses et je comprends alors que cette vie qui m'exaspère par tout ce qu'il s'est produit doit continuer malgré tout parce que ce genre de chose n'arrive pas sans raisons, que la monotonie de mon existence n'est liée qu'à moi même, n'est due qu'à tous ces dommages que mon coeur a subi en l'espace d'une nuit tragique qui a fait basculer mon pauvre destin...
"Destin"... Voilà un bien grand mot pour tout cela... la destinée... Est-ce elle qui nous a réunis ce soir pour nous faire expier nos fautes et nos douleurs?
Je suis si seul mais c'est pas grave je t'ai rasé la tête
Et je ne suis pas triste
Pov Sévy:
J'ai l'impression de sonder son coeur bien plus que je ne l'aurais cru possible... Il me laisse le mettre à nu d'une certaine façon, comme si l'accès à son âme s'ouvrait pour moi... J'ai fais pareil envers lui il y a quelques instants et pourtant, les choses sont différentes car lui, lui qui parle, lui qui pleure, lui qui se laisse totalement aller, l'alcool aidant un peu peut-être, mais lui, tout simplement... J'explore avec minutie chaque once de son être, j'apprends enfin à le connaître, je le dépouille encore plus de ses derniers secrets, brisant avec une facilité déconcertante ses ultimes remparts et continuant mon apprentissage... Je me sens un peu mal quelque part loin, très loin au fond de moi... Mal de le laisser faire ainsi, mal d'aller plus loin que je ne devrais, mal de ne pouvoir lui offrir de réel réconfort pour tout ça... Ce n'est pourtant pas habituel de ma part de me laisser aller à de telles complaisances mais je crois que c'est en cela que j'apprends vraiment et, oserais-je le dire, quelque part, j'en suis heureux...
Peut-être simplement
C'est de ma faute d'après ce que j'entends, mais je ne suis pas sûr
Pov Moony:
Je ne peux plus arrêter ce flot de paroles salvatrices que je libère et qui me libère... cela semble si simple... Je m'écoute parler, je l'écoute m'interroger et j'abdique sans aucune résistance, je me livre à lui qui semble déjà en savoir autant que moi, sur nous... Sirius... Mon Maraudeur, mon amour enfin, je crois... Mais il nous a trahis, il nous a tués, assassiné notre famille et il m'a tué, moi, il m'a brisé... Et lui, cet être que je croyais abject, ce "bâtard aux cheveux graisseux", lui comprend, lui savait...
Et il me laisse tout de même continuer à parler, continuer à lui démontrer par a+b que je suis sûrement coupable autant que cet amour perdu, que j'aurais dû savoir, comprendre qui il était vraiment, après tout, j'en étais le plus proche non? Mais même ça, je n'en suis plus sûr... il a pu me trahir par le passé comme maintenant... Et cette culpabilité ne l'atteint pas lui... Il a tué Peter de sang-froid... j'aurais du l'en empêcher, j'aurais du tous les sauver... C'est entièrement de ma faute... Je le crie, je le hurle! C'est ma faute! MA-FAUTE!!! Et j'explose, j’explose de haine, de tristesse, de fureur... Et je comprends enfin qu'outre ma faute, il est aussi responsable...
Je suis tellement content, je suis impatient de te retrouver là-bas... mais je m'en fous
Pov Sévy:
Il me frappe encore et encore... Et je le laisse faire... Il crie, il hurle, il explose pour moi... j'ai l'impression que c'est ma récompense ultime pour cette soirée hors du commun... j'ai mal, mais ça m'est égal, je subis, comme toujours... Et je me tais. Je ne dis rien, pas un seul son ne sort de ma bouche close où un âcre goût de sang trop bien connu se fait sentir... Je continue à apprendre la réelle humilité et non celle dont je faisais preuve pour garder ma misérable vie sauve. J'apprends à aider, tout simplement, quel que soit le prix que je doive payer, je le laisse faire? J'entends mes os craquer, je sens ses larmes sur ma peau que mes habits déchirés ne recouvrent quasiment plus, j'étouffe à moitié de douleur, je gis sur le sol sale et froid et j'attends... J'attends qu'il s'effondre enfin, qu'il s'épuise... ou peut-être que j'attends simplement la sentence finale qui s'offrirait enfin à moi... La Mort...
Mes sens se brouillent quelque peu... et si la libération venait enfin? Si j'étais prêt à abandonner cette existence médiocre et à partir? J’irais sûrement en enfer, retrouver l'âme de ce traître de Black que les détraqueurs ont dû lui enlever, si tant est qu'il en ai jamais eu une... Peut-être l'avait-il déjà vendue avant??? C'est de toutes façons ce qu'il a fait en laissant cette ordure de Lord Noir l'attirer dans ses filets jusqu'à en trahir sa propre famille... Et je suis heureux que cette âme sombre soit avec Satan car c'est là que je vais bientôt être... et le retrouver... j'ai hâte...
Et cette pluie de coups semble de plus en plus m'ouvrir la voie des retrouvailles... mais il arrête, il s'excuse, il me serre, il m'embrasse...et je ne souhaite plus rien...
Je suis si excité, c’est pas grave, mes intentions sont bonnes
Pov Moony:
Je ne me reconnais pas dans ces gestes... Qui suis-je pour le juger ainsi? Ma rage s'estompe... Oh Merlin! Mais qu'ai-je fait? Pourquoi tout ce sang? Pourquoi moi? Séverus... Pardonne-moi, je t'en prie, pardonne-moi...
J'enchaîne les pardons... je suis tellement, tellement désolé... pardon, pardon, pardon... et merci aussi, merci pour tout... pardon... Je l'embrasse... je dois m'excuser... désolé, désolé... Cette plaie-là, c'est ma faute... et celle-ci, celle-là aussi... Oh Séverus! Je suis désolé! Accepte mes baisers, je t'en prie, ils feront disparaître ton mal, celui que je t'ai causé... Pardonne-moi...
Je te soignerai... De profondes blessures... je les ai causées... Pourquoi ne t'es-tu pas défendu? J’ai honte, si honte de ma conduite... Et encore plus de mon regard coupable... Foutu alcool qui me fait perdre mes moyens...
Il a la peau douce, imberbe à la différence de la mienne... Pas non plus comme celle de Sirius si dorée, mais pâle, laiteuse, blanche, aussi blanche que sont noirs les lambeaux de robe que je lui retire précautionneusement. Et comme tout à l'heure, le silence devint pesant.Je n'entendais plus que le sifflement de sa lente et difficile respiration, que les minces gémissements de douleur étouffés lorsque me mains le soignent maladroitement...je voudrais tant faire disparaître chacune de ses plaies en les effleurant simplement du bout des doigts, du bout des lèvres...
Je t'aime bien - je ne vais pas craquer
Pov Sévy:
A nouveau, je le laisse faire ce qu'il veut de moi mais cette fois, je ressent pleinement chacun de ses gestes... Ses mains, tendrement douloureuses, sa bouche, cruellement sensuelle, son corps, dangereusement chaud...
Je suis nu, nu comme un vers, faible, sans défense et pourtant, je sais que si j'esquissais le moindre geste pour le repousser, la moindre parole pour l'arrêter, alors il le ferait...Mais cette torture d'un autre genre m'apaise et je le laisse à sa façon tenter de guérir mon corps meurtri... je le laisse faire parce qu'il en a besoin et que, quelque part, je leur dois bien ça, à lui et à Black
Tu me manques – je ne vais pas craquer
Pov Moony:
Je l'explore comme j'aimais que Sirius le fasse... Et je le laissais faire ce qu'il voulait de mon corps, il m'apprenait, maintenant, c'est à moi d'être professeur, à moi d'explorer le corps d'un autre, à moi... Et j'aime ça, j'aime le voir trembler sous mes doigts, j'aime ses lèvres closes et serrées dans lesquelles il mord sauvagement pour ne pas craquer, j'aime lui montrer ce que je sais, le soigner au fur et à mesure de ma peau sur la sienne et mélanger nos fièvres aux origines différentes mais à la même vocation... je me fonds en lui et à cet instant, je vois Sirius s'offrant à moi et j'hurle son nom avant de crier celui de mon amant... involontaire?
Je t'aime - je ne vais pas craquer
Pov Sévy:
Il m'apprend... encore et toujours,inlassablement, il m'apprend ce que d'autres lui ont appris avant moi, ce que Black lui a transmis et c'est un peu comme si je faisais l'amour avec lui, à travers l'homme qui me chevauche en cet instant, à travers ce cri qu'il pousse... je comprends alors que nous sommes deux à lui faire l'amour, deux à l'aimer comme un fou, deux qu'il a tués quelque part, qu'il a trahis... Mais n'est-ce pas nous qui le trahissons en cet instant? Rémus, tes orbes dorées l'ont aussi compris n'est-ce pas? C'est nous, nous qui lui faisons du mal ce soir, toi en l'aimant à travers moi, moi en l'aimant à travers toi... Toi au grand jour, moi derrière la haine... Nous achevons en coeur son souvenir... S'il a perdu son âme, c'est notre faute! Et nous perdons la nôtre...
Je t'ai tué - je ne vais pas craquer
FIN
Voilou....sorry pour les sans doutes très nombreuses fautes...et donnez-moi vos avis! | |
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